jeudi 17 février 2011

Québec Solidaire me répond

Faisant cette à ce billet traîtant des tactiques procédurales d'Amir Khadir induisant le Parlement en erreur pour bloquer l'adoption d'une motion de soutien à la boutique "Le Marcheur", cible d'un boycott organisé par le groupuscule anti-israélien PAJU:

----- Original Message -----
From: David Dubois
Sent: 02/17/11 03:17 PM
To: nouvelledroite@gmx.com
Subject: RE: [Relation avec les médias] Motion d'appui, Boutique "Le Marcheur"

Bonjour,

Lorsque monsieur Khadir a déclaré que les rassemblements devant le Marcheur avaient pris fin, c'était l'information dont nous disposions alors. Effectivement il y a eu suspension des marches devant le Marcheur pendant 15 jours. Nous savons que des rassemblements ont repris le 12 février un peu devant le Marcheur mais surtout devant d'autres magasins. Nous comprenons aussi que PAJU appelle désormais à un boycott de produits israéliens et non de marchands.

Quoi qu'il en soit, ces actions sont organisées par  PAJU qui décide de ses stratégies. Québec solidaire n'a rien à y voir.

Bien à vous,


David Dubois
Responsable des communications                                                                
                      



-----Message d'origine-----
De : webmestre@quebecsolidaire.net [mailto:webmestre@quebecsolidaire.net] De la part de nouvelledroite@gmx.com
Envoyé : 16 février 2011 23:25
À : david.dubois@quebecsolidaire.net
Objet : [Relation avec les médias] Motion d'appui, Boutique "Le Marcheur"

Webmaster, "La Nouvelle Droite" a envoyé un message via le formulaire de
contact sur http://www.quebecsolidaire.net/contact.

Bonjour,

Le député de Québec Solidaire Amir Khadir a bloqué une résolution
d'appui à la boutique "Le Marcheur" la semaine dernière en déclarant
faussement que le boycott du commerce en question avait pris fin il y a
deux semaines. Considérant que les manifestants anti-israéliens du PAJU
étaient devant la boutique samedi dernier (12 février), avez-vous des
explications?

Merci de votre attention.

La compassion progressiste

Quelques commentaires pigés sur ce marécage puant qu'est le blogue de Richard Hétu, faisant suite à un billet intitulé "Le viol d'une journaliste" sur l'histoire sordide de cette reporter américaine agressée sexuellement et battue en Égypte:

felicio_di_parma

Douteux, non ?

Une agression sexuelle sexuelle dans une foule me parait paradoxale!

Sur ce, ce qui est ironique est que ces agresseurs devaient etre des pro-moubarak, donc des hommes de bras d un gouvernement a la solde….des USA!

belette-lachinoise

C’est bien la seule fois que je regrette qu’Anne Coulter ne soit pas journaliste.

Quoique faire ça avec un barracuda, ce n’est ni très hygiénique, ni très tentant.

redhotchili

Si elle avait porté le burka , elle ne se serait pas fait violé…maintenant , est-ce que vous comprenez mieux le principe ?
Elle n’avait pas d’affaire là un point c’est tout …quand tu veux jouer à Capitaine América au nom du journalisme tu risque de manger une volé tout comme Anderson Cooper mais la différence est que CNN l’a rapatrié à la maison , voyant le danger et il n’y est pas retourné par la suite lui …mais pas elle , car elle , la Wonder Women y est retourné après avoir déjà gouté à leurs prisons quelques jours plus tôt , elle a carrément couru après l’agression , sexuel ou non…mais si elle avait porté le burka…

paleo

Une femme ne devrait pas couvrir la politique dans les pays musulmans. Elle a courru après.

arnolde

Espérons que Mme et son employeur auront leur leçon. Encore une fois et je le répète, le blâme revient bien sûr avant tout aux agresseurs, mais c’est très naif de croire qu’il n’y avait aucun risque pour Mme. J’imagine qu’elle connaissait le risque, alors elle devra vivre avec.

Des milliards sous le radar

Tiré de l'excellente série "Où vons vos impôts" de Mathieu Turbide (JdM):


Mais l’autre côté de l’équation, celui de la réduction des dépenses, est encore flou. Québec nous dit – et répète – qu’il fera 62 % de l’effort. Mais y a-t-il encore quelqu’un qui le croit sincèrement ? Pour justifier ce calcul, le ministre Bachand promet de LIMITER la croissance des dépenses DE PROGRAMMES à 2,2 %. Donc, il promet d’augmenter les dépenses moins rapidement que par les années passées. Et il appelle ça une «réduction de dépenses». C’est déjà tordu comme raisonnement, mais on l’a déjà amplement souligné.

Par contre, ce à quoi on s’est moins arrêté, c’est que le ministre Bachand parle toujours de limiter la croissance des dépenses de PROGRAMMES. Or, il n’y a qu’au Québec qu’existe cette notion de «dépenses de programmes». C’est en fait un sous-ensemble de dépenses réelles du gouvernement. Quand on parle des dépenses de programmes, on parle grosso modo des dépenses des ministères du gouvernement. Mais ça exclue totalement les dépenses d’une foule d’organismes et de fonds gouvernementaux qui sont, bien souvent, des extensions des ministères. Pensez à la SAAQ, à la Régie des installations olympiques, à Héma-Québec, à l’Agence d’efficacité énergétique, à la Régie du logement, etc. Pensez aussi au FORT (le Fonds des infrastructures routières et de transport) qui finance la construction de nos routes grâce notamment à une taxe sur l’essence. Toutes ces entités sont appelés des «entités autres que budgétaires» dans le jargon comptable du gouvernement. Et quand Raymond Bachand parle de réduire la croissance des dépenses à 2,2%, il ne tient pas compte des dépenses de tous ce beau monde.

Or, ces entités dépenseront cette année 26,8 milliards $, selon ce qu’a dit le Vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, devant le comité parlementaire des finances, le 30 novembre dernier. Environ 17 milliards $ pour les organismes non-budgétaires et 9 milliards $ pour les fonds spéciaux.
Lecture complémentaire: "Des dépenses qui sortent du radar"

Bock-Côté à CHOQ FM (Radio-UQAM)


(Cliquez sur l'icône pour écouter)

Au menu:
  • La décision du Tribunal des droits de la personne sur la prière au conseil de ville de Saguenay
  • Crise du multiculturalisme en Europe
  • Judiciarisation du pouvoir politique 
  • Biais idéologique à Radio-Canada
(L'entrevue débute à 10 mins 30)

Loi 101: la solution libertarienne

Martin Masse du Québécois Libre sur la controverse initiée par les propos de Maxime Bernier sur la (non)pertinence de la loi 101:

Imaginez plutôt un Québec plus libre (y compris un système d'éducation libéralisé où l'on peut choisir la ou les langues d'enseignement), avec une fiscalité, une bureaucratie et un endettement beaucoup moins lourds, des entrepreneurs plus nombreux, une population mieux éduquée (y compris sur le plan de la maîtrise de l'anglais et des autres langues), bref, une économie plus dynamique à tous égards. Une société où l'on a confiance en soi et en sa capacité de concurrencer les autres. Une société où l'on est responsable et l'on se prend en main pour réaliser des choses au lieu de constamment se tourner vers l'État. Une société où l'on cherche à attirer les gens vers nous au lieu de leur donner le choix entre se conformer et aller voir ailleurs.

Le calcul de notre famille d'immigrants serait sûrement différent. L'anglais restera bien sûr toujours un important atout de plus, mais on aurait augmenté significativement l'attrait du français comme outil d'avancement personnel. Même sans obligation d'aller à l'école française, il est probable qu'un grand nombre d'immigrants choisiraient d'envoyer leurs enfants dans des écoles entièrement bilingues, ou dans des écoles offrant à tout le moins un enseignement beaucoup plus poussé de l'autre langue.

On aurait de plus éliminé le sentiment de rejet que plusieurs de nos concitoyens anglophones ressentent envers une langue qui leur est imposée alors que la leur est officiellement réprimée. Le français serait vu comme un atout incontournable dans une société dynamique, libre et tolérante, et non comme une relique qu'on tente de maintenir en vie de force dans une société en déclin.

mercredi 16 février 2011

Bullshit

Site web de Québec Solidaire, 9 février 2011:
« La motion présentée par le député de Shefford en soutien à la boutique le Marcheur était tout d'abord trompeuse étant donné que le boycott de la boutique par un groupe de citoyens a pris fin il y a deux semaines », a déclaré Amir Khadir, député de Mercier.

Boutique "Le Marcheur", 12 février 2011:


J'ai conséquemment pris la liberté d'envoyer ce courriel à la section "Relations avec les médias" de Québec Solidaire:

Bonjour,

Le député de Québec Solidaire Amir Khadir a bloqué une résolution d'appui à la boutique "Le Marcheur" la semaine dernière en déclarant faussement que le boycott du commerce en question avait pris fin il y a deux semaines. Considérant que les manifestants anti-israéliens du PAJU étaient devant la boutique samedi dernier (12 février), avez-vous des explications?

Merci de votre attention
.
À suivre...

Vincent Marissal: un cas clinique

Lu dans son billet intitulé "Harper contre la machine":
De fait, le gouvernement conservateur multiplie les accrochages avec la machine et, un peu plus de cinq ans après son arrivée au pouvoir, Stephen Harper semble encore se battre - se débattre, même - contre elle.

Non pas tant, comme il l'a dit, parce que cette machine est rouge, que parce que Stephen Harper oppose des décisions purement idéologiques aux analyses objectives de ses fonctionnaires, quand il ne va pas carrément à contre-courant de la science, comme ce fut le cas pour le recensement.

Il est toujours intéressant d'observer la tendance qu'ont les gauchistes doctrinaires à confondre leur propre biais idéologique avec ce qu'ils perçoivent comme étant le bon sens le plus élémentaire. Pour eux, l'idéologie progressiste n'est rien de moins qu'une science, une vérité objective.

Complètement aveuglés par ce qu'ils croient être l'intrinsèque exactitude de leurs fantasmes idéologiques, ils ne peuvent concevoir que d'autres individus puissent partager une analyse du monde différente de la leur.

Les rares qui osent s'aventurer à l'extérieur du consensus bien-pensant sont sytématiquement taxés d'idéologues dangereux, de dictateurs qui ne s'assument pas, de tortionnaires de chiots sans défense.

On peut observer cette tendance lourde en lisant les réactions de nos journalistes-amis-de-la-planète à chaque fois que le gouvernement Harper choisit de prendre une décision politique. Que ce soit dans les dossiers de politique étrangère, d'enjeux sociaux ou d'économie, nos scribouillards progressistes n'ont de cesse de se noyer dans un océan d'indignation pour la simple et unique raison que le Parti conservateur refuse d'orienter les politiques du gouvernement qu'il dirige vers la sentiers battus de l'Internationale gogauche.

Qu'un analyste politique de l'auto-proclamé "plus grand quotidien français d'Amérique" qualifie d'"objectives" les recommendations effectuées par la litanie de fonctionnaires fédéraux installés au plus hauts échelons de la fonction publique canadienne par le Parti libéral pendant plus d'une décennie est un exemple on ne peut plus probant de la chose...

Ouate de phoque?


(PC-Cyberpresse) - Arcade Fire a beau avoir gagné le plus important prix musical au monde, ses membres ne pourront pas entonner leurs chansons, dans la langue originale, lors du plus important spectacle présenté à Montréal, la ville où le groupe a vu le jour.

Les organisateurs du spectacle de la Fête nationale, tenu dans la métropole, ont indiqué que les gagnants du prix Grammy pour le meilleur album ne seront les bienvenus au concert du 24 juin que s'ils chantent en français.

Luc Savard, directeur général de la Fête nationale, a déclaré à La Presse Canadienne que les mêmes règles avaient été respectées par d'autres artistes anglophones, au fil des ans, afin de prendre part au concert.

L'argent de vos taxes à l'oeuvre...

Jean Tremblay à "Dutrizac" sur le jugement du Tribunal des droits de la personne

Bien que ce blog n'ait que faire de la religion (catholique, musulmane ou autre...), la compensation de 30 000$ en dommages et intérêts accordée par un tribunal bien-pensant à un groupuscule de laïcistes doctrinaires dans ce dossier est une aberration qui doit être exposée, dénoncée et combattue.


(Cliquez sur l'icône pour écouter)

Rappel des faits:

(SRC) - Le maire de Saguenay, Jean Tremblay, portera en appel le jugement rendu vendredi dernier par le Tribunal des droits de la personne, qui interdit la récitation de la prière avant les séances du conseil municipal et qui demande le retrait des symboles religieux de l'hôtel de ville.

En conférence de presse mercredi matin, le maire Tremblay s'est dit profondément déçu de la décision qui condamne la Ville à payer 30 000 $ à Alain Simoneau et au Mouvement laïque québécois. Il affirme que les élus de Saguenay ne peuvent faire autrement que de soumettre le jugement aux instances supérieures parce qu'il aura des répercussions partout.

L'appel de Dieu

Image du jour

Pigée sur Facebook:

Éric Zemmour aux Francs-Tireurs

Réjean Breton: Syndicalisation chez Couche-Tard


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Éric Duhaime en entrevue au FM 100,3 (Gaspésie)


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Au menu:

- Danielle Smith invitée du RLQ
- Concurrence électorale à Montréal
- Nouveau colisée à Québec
- Biais idéologique de Radio-Canada
- La prière dans les conseils municipaux et l'apport historique de l'Église catholique

MBC: "Le gouvernement des juges"

Le gouvernement des juges
Mathieu Bock-Côté, 24h, 16/2/2011


Le Tribunal des droits de la personne vient d’ordonner à la ville de Saguenay de retirer le crucifix de son hôtel de ville en plus d’interdire la tenue de la prière avant le Conseil municipal.

Je ne sais pas si la prière a sa place dans un conseil de ville. Mais je suis certain d’une chose : ce n’est pas aux juges de décider à la place de nos élus de la bonne manière de trancher cette question.

Ce jugement confirme ce que nous savons depuis longtemps : nous vivons sous la férule du gouvernement des juges. Apparemment, il faudrait préférer le despotisme éclairé des juges aux décisions des élus démocratiques. Ce modèle repose sur le mépris d’un peuple considéré immature et prompt à tyranniser les minorités.